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L'Amarrée - Page 6

  • L

    L, c'est Lui. C'est Le quelqu'un que tout le monde attend. Mais, Lui, c'est ce tout le monde qu'il attend.
    Il a coupé ses cheveux fous, parce qu'il est malheureux. Celle qu'il aime ne l'aime plus. C'est simple. C'est douloureux.
    Il se cache aussi, de chacun d'entre ses amis et de sa soeur. Et même s'il n'y a que le sang qu'ils ne partagent pas, ils s'aiment comme ça. Alors, lorsqu'il disparaît parce qu'il a trop mal, elle le cherche toujours, pour qu'il ne soit pas seul. Elle a peur qu'il continue à rester dans un coin, à pleurer sans larmes, surtout quand elle ne sera plus là. Elle doit partir mais c'est ce dont elle a le moins envie.
    L passe inaperçu dans une foule. Il se faufile partout, et c'est dur de le suivre. Si J va a son rythme, L aussi. Le problème c'est qu'ils ne vont pas à la même vitesse. L ne s'arrête jamais. J n'a envie que de ça, trop souvent.

  • J

    J marche dans la forêt. Il aime cette odeur de nature, de neuf et d'ancestral mélangés. Et J aime marcher sans but, juste pour pouvoir lever le nez vers le ciel, vers la canopée de feuilles d'arbres, et se sentir bien.
    J a toujours eu mal à la jambe, comme une petite plaie qui ne cicatrise jamais. Il a une troisième jambe, en métal, qu'il déteste et dont il ne peut pas se passer. J voudrait pouvoir courir. Il ne peut que marcher. Heureusement qu'il aime ça. Clic, clac... Trois jambes, une solide, une branlante, une sans laquelle il ne peut rien faire, pas même avancer.
    J a son propre rythme. Il fait tout selon cette musique qu'il est le seul à entendre. Mais de temps en temps, il me prête un écouteur, et c'est moi qui devient sa troisième jambe. Nous marchons, ensemble, tranquillement. A son rythme.
    Et tout va bien.

  • M

    Elle a peur.
    Elle a la frousse, les jetons, les chocottes.
    Elle tremble à l'idée de partir, de tout laisser et de ne pouvoir peut-être jamais revenir.
    Elle sait qu'il le faut pourtant, parce que la vie est ainsi faite.
    Mais elle ne l'accepte pas. Sans doute qu'elle ne l'acceptera jamais.
    Elle pleure, à cause de toute cette douleur qu'il lui faut absolument cacher aux yeux du monde.
    Elle a tout simplement peur qu'on l'oublie, et qu'elle ne puisse jamais retrouver le chemin de sa famille.

  • ...

    J'ai mal à cause de mes lunettes. Elles appuient trop fort sur mon nez, et parce que j'en ai besoin, parce que sans elles je ne vois plus rien, je les endure. Petite douleur de la vie quotidienne. Petite douleur qui a eu dix ans hier. Petite douleur qui me suivra toute ma vie.

    Je n'oublie pas que la haine est une énergie renouvelable, et chaque jour je combats avec cette haine au fond de moi.

  • Wind of...

    Le sirocco s'est levé ce matin. Chaud, brûlant même, il assèche la gorge et les yeux, fait tourner la tête et le coeur. Il donne envie de le suivre, de se laisser emmener jusqu'au désert, éternel présent que nous laisse le temps, et qui petit à petit nous ensevelit et nous étouffe, en se coulant autour de nous, vent-désert qui donne envie de pleurer.
    C'est si doux, le sable, lorsque c'est un élément apaisé et tranquille du désert. Mais si le vent se lève, si la mer se laisse entraîner par le souffle et fait des vagues, c'en est fini de ce calme et de cette tendresse presque maternelle. Devenu violent, dépassant le stade de la colère, griffant, hurlant, mordant, le vent-désert peut tuer.

  • Never sleepless

    Louvelle aime dormir. Elle espère, de temps en temps, ne plus se réveiller, plonger dans un monde de rêves sans douleur, de cauchemars plus réels que la réalité, de calme et de folie mêlés. Elle sent que c'est un refuge, là où elle se sent en sécurité, et plus en confiance que nulle part ailleurs. Son lit est le bateau qui la guide loin, plus loin qu'elle ne peut l'imaginer, et elle déteste le quitter au petit matin.
    Louvelle dort, et rêve sans cesse, tranquille, seule dans la nuit et entourée de toutes les couleurs du monde une fois ses yeux fermés.

  • Beauty

    Il faut souffrir pour être belle. N'y a-t-il pas aussi qu'il faut être belle pour souffrir ? Ce sont les plus belles des femmes qui connaissent le plus de chagrins d'amour, car sitôt qu'elles perdent leur jeunesse, on les abandonne. Je suis quand même contente d'être banale, et belle à ma façon, bien cachée derrière ma grande gueule, invisible et plus heureuse que je ne le réalise vraiment.

    Catégories : Questions ?
  • N&B

    J'aime l'ensemble que forment le noir et le blanc. Il gomme la plupart des imperfections que les couleurs mettent en valeur, et il fait tellement moins souffrir. Je sais que les couleurs sont importantes, et qu'elles sont la vie. J'aurais sans doute du mal à vivre sans elles. Et pourtant, certains jours sont tellement gris, teintés d'un subtil mélange entre ces deux non-couleurs, et douloureux surtout. Pendant ces jours-là, je n'espère voir aucune couleur, et je m'endors dans cette lumière sombre. Aujourd'hui, il n'y a eu qu'une toute petite touche de bleue autour de moi, et elle est devenue grise pendant que le temps passait.

    Il ne m'a pas appelée.

    Catégories : Autour de moi
  • Alleï, il est ouite heures !

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    Bruxelles, c'est vraiment sympa, surtout quand on tombe sur le bon week-end, celui où il fait super beau (30°C et un gros coup de soleil), où il y a la fête de l'iris et des concerts gratuits, une course de caisses à savon et du chocolat en veux-tu en voilà. Et au moins 3 kg rien qu'avec les odeurs de gauffres !!!

  • Le Grand Nord ?

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    Je la vois tous les matins et tous les soirs
    Malgré le soleil je suis glacée
    Elle me donne un peu d'espoir
    Depuis mon siège du RER C
    Paris me rend poète, c'est assez nul. Et cette vue-là, il n'y a que le premier jour où il faisait beau, maintenant c'est pluie, neige et même la grêle ! Je n'aime vraiment pas cette ville. Je veux rentrerchez moi !!!

    Catégories : Autour de moi
  • Qui est la flèche ?

    Poteau indicateur. Voilà ce qui me correspond. Lorsque je marche dans la rue, il ne se passe que quelques minutes (un quart d'heure au plus) avant que quelqu'un, illustre inconnu, m'interpelle avec un sourire gêné pour me demander son chemin, ou l'heure, ou quoi que ce soit du même genre. Au début, c'était rigolo. Mais maintenant, bonne poire, je sélectionne. Après tout, j'ai le choix de la marchandise ! Mais tous ceux à qui je réponds repartent avec des indications, si ce n'est fiables, au moins correctes, qui les amèneront là où ils veulent, ou au plus près.

    Mais qui m'aide, moi ?

    Catégories : Autour de moi
  • Enfin, l'aurore

    Quelques rayons de soleil parviennent jusqu'à elle. Elle a les yeux rouges, pleins de sommeil, mais elle s'est refusé de dormir. Elle voulait penser. Mal de crâne.
    Son oreiller est humide de ses larmes, froid de cette nuit. Doucement, elle l'amène jusqu'au soleil. Ca ira mieux. C'est déjà le cas.
    La lumière a fait partir les mots douloureux, les silences pleins de trahison. Elle va pouvoir se lever et l'affronter.

    Catégories : Originales
  • A bientôt

    Demain, je m'en vais.
    Je monte.
    Je reviens bientôt, mais pas tout de suite.
    Je vais vivre mon avenir.
    J'avance.

    Aaaah, Paris.

    Catégories : Mots de Minuit
  • crétins, crétin, crétine

    Ce sont des idiots. Je ne les comprendrais jamais. Entre eux, c'est "je t'aime" et "moi aussi mais peut-être plus", ainsi que "attends mais tu peux pas me faire ça" et "c'est de ta faute de toute façon" ou encore "mais pourquoi tu veux qu'on arrête" "parce que tu m'aimes plus".
    Je ne sais plus quoi faire.

    Catégories : Autour de moi
  • Un seul mot

    Dis ?

     Oui ?

    Qu'est-ce que tu voudrais pour ta majorité ?

     Toi.

    Pourquoi ?

     Maintenant.

    Pourquoi ?

    "Devine"