Le sirocco s'est levé ce matin. Chaud, brûlant même, il assèche la gorge et les yeux, fait tourner la tête et le coeur. Il donne envie de le suivre, de se laisser emmener jusqu'au désert, éternel présent que nous laisse le temps, et qui petit à petit nous ensevelit et nous étouffe, en se coulant autour de nous, vent-désert qui donne envie de pleurer.
C'est si doux, le sable, lorsque c'est un élément apaisé et tranquille du désert. Mais si le vent se lève, si la mer se laisse entraîner par le souffle et fait des vagues, c'en est fini de ce calme et de cette tendresse presque maternelle. Devenu violent, dépassant le stade de la colère, griffant, hurlant, mordant, le vent-désert peut tuer.
C'est si doux, le sable, lorsque c'est un élément apaisé et tranquille du désert. Mais si le vent se lève, si la mer se laisse entraîner par le souffle et fait des vagues, c'en est fini de ce calme et de cette tendresse presque maternelle. Devenu violent, dépassant le stade de la colère, griffant, hurlant, mordant, le vent-désert peut tuer.