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  • Plan sur la comète

    Faites des plans, qu'y disaient. On peut faire tous les plans qu'on veut, parfois il suffit d'un élément pour les réduire à néant. On remet à plus tard, on verra bien, on se dit que ce n'est pas grave. C'est juste une occasion manquée, il y en aura d'autres. Mais ça fait un peu mal quand même, parce que c'est un espoir déçu. C'est du temps qu'on ne passera pas ensemble.
    Alors on trouve un dérivatif, autre chose à faire seule, et on part. Pas très loin, mais vu qu'on est seule, c'est plus simple. C'est frustrant, mais plus simple. Et on verra bien.

  • Possibilités

    Cet état de demi-sommeil, lorsque l'on est encore endormi, que le corps propose de se réveiller mais que l'esprit est à la traîne... Cette lassitude dans tous les muscles qu'il faut remettre en mouvement, cette envie de rester dans ce léger bien-être qui ne demande aucun effort...
    Tous les jours il faut se battre contre soi-même, parce qu'on a des obligations, des responsabilités, des choses à faire. Mais certains jours on peut se laisser aller, parce qu'on a un peu de temps. Pas besoin d'être présentable, d'avoir tout rangé, de manger équilibré. On peut se recoucher, lire, jouer, sans réfléchir à ce que l'on doit faire. Juste à ce que l'on peut faire. Et à comment en profiter.

  • #lesilencetue

    Je ne me suis jamais vraiment tue, en fait. Le silence faisait simplement partie de moi, parce que je n'y pensais simplement pas. Il y avait une certaine pression, certes, mais je me l'imposais plutôt qu'on ne me la faisait subir. Et j'ai vécu ainsi, le temps filant sans que je ne le réalise... et ce temps était nécessaire.

    En repensant à ces années durant lesquelles je me suis mise en pause, en attente d'un déclic dont je n'imaginais même pas la forme, j'ai grandi. Sans le vouloir, car j'aimais cette insouciance enfantine, sans le savoir, parce que rien ne me semblait pouvoir changer, sans le comprendre, ce changement nécessaire, cette évolution que tout mon être réclamait, à part mon esprit qui se taisait.

    Petit à petit, j'ai regardé le monde différemment. J'ai ouvert les yeux plus grand. J'ai vraiment respiré, pour la première fois depuis mon enfance. Et j'ai ouvert la bouche.

    On peut cacher, mentir pendant des années, un jour il faut parler. Et on découvre alors que la personne qui vous a écouté a beaucoup de choses à dire aussi, et qu'au fond, vous avez les mêmes questions.

  • Words

    Les mots, comme les couleurs, définissent. Ils créent un cadre, des limites qui nous permettent de montrer qui nous sommes, qui nous voulons être, ce que nous faisons et ferons.
    Les mots peuvent embellir et réduire, si facilement. Ils peuvent manquer ou déborder, selon qui veut les écrire ou les prononcer.
    Sans eux, nous avons du mal à communiquer. Sans être perdus, nous sommes désarmés.
    Certains aiment sans raison certains mots, et je ne sais quand le changement s'est opéré... mais je n'aime pas les mots. Je préfère la langue toute entière.

    Catégories : Autour de moi