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L'arme larme

Il y a des cris. Il y a des hoquets. Il y a des reniflements. Il y a des larmes. C'est la douleur.
Il y a des rires. Il y a des hoquets. Il y a des reniflements. Il y a des larmes. C'est la joie.
Il y a des sanglots. Il y a des hoquets. Il y a des reniflements. Il y a des larmes. C'est la tristesse.
Il y a des murmures. Il y a des hoquets. Il y a des reniflements. Il y a des larmes. C'est le soulagement.
C'est la vie.

Les larmes débordent si vite, cette eau salée qu'on n'arrive jamais vraiment à expliquer. Il y a tant de raisons, bonnes, mauvaises, ou simplement inexistantes, de pleurer. Un instant on contrôle son corps, le suivant on ne maîtrise plus rien. Et quoi qu'il arrive, on se sent apaisé lorsque tout s'arrête.

Cette nouvelle année semble surprenante, dans le sens le plus strict du terme. Elle est pleine de surprises, d'instants nouveaux, de pertes et de fracas. Elle fait peur, parce qu'elle a si mal commencé. Et ça va continuer. Les larmes sont faites pour couler. Les monuments ne restent jamais en vie, car il faut bien que la mort commence quelque part.

"AT LAST, SIR TERRY, WE MUST WALK TOGETHER."
#Pratchett

Commentaires

  • "Ewig rein bleibt nur die Träne" a dit Joachim Ringelnatz.
    Oui ! et c'est pour ça que quand il n'y a plus de larmes on devient impur

Les commentaires sont fermés.