Pourquoi, quand on est malade, on a toujours un goût dans la bouche qui ne disparaît jamais, quoi qu'on mange, boive, ou pense ?
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Catégories : Autour de moi
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Réponse
Je ne suis pas une fée. Je n'ai pas de pouvoirs, hormis celui de faire sourire ceux que j'aime. Ce n'est même pas un pouvoir, c'est ma nature, ma raison d'être.
J'ai choisi d'aimer sans retour, avec toute les petites forces dont je dispose. Elles sont rares et précieuses. Mais je vis, et parce que je vis, j'aime. J'ai souvent refusé de vivre, parce que j'avais personne à aimer. Mais j'ai trouvé, alors j'avance. Toi aussi n'est-ce pas ? Cherche-tu encore ?
Petit homme au coeur d'enfant, tu es comme une lumière dans les ténèbres. As-tu idée du bien que tu fais autour de toi ? Moi je le sais. Ouvre-les yeux, et tu grandiras.
Comme toi, j'ai peur de grandir. J'ai sur moi un bijou qui me rappelle le temps qui passe, et grâce à lui, je peux me dire que j'ai un avenir. Je n'ai pas encore le même âge que toi, mais j'ai les mêmes pensées. Que va-t-il se passer ? Serais-je seule ? Entourée ? Solitaire ou aimée ?
Je ne sais pas. Mais j'ai confiance en ce que je ressens. Mes sentiments sont le fil rouge sur lequel j'ai bâti mon existence, et je le suivrais jusqu'à ce qu'il devienne noir et que je meure. Aujourd'hui il a la couleur du sang, rouge et vivant, et j'avance. J'aime.
Tu me connais, mais sais-tu qui je suis ? Je sais qui tu es, mais est-ce que je te connais vraiment ? Ne réfléchis pas trop. Avance. Laisse-toi porter par le courant, et vis.
Je regrette de n'avoir lu ce que tu as écrit qu'aujourd'hui. J'aurais aimé que tu me parle, mais je ne suis pas assez proche de toi pour que tu le fasse. C'est dommage, j'aurais aimé t'aider. Je te souhaite d'oublier tes incertitudes, car tu es précieux pour qui te connait. Vis, et grandis. Tu oublieras peut-être un peu de tes questions.
Si le monde dans lequel tu évolues te dépasse, ferme les yeux, et dis-toi que c'est à toi de le dépasser. Tu as le pouvoir de faire vivre le monde, et non pas le contraire ! Trouve un point d'ancrage, une personne, un souvenir, un lieu, un sentiment. Et construis-toi autour.
On ne peut pas prédir l'avenir. Le futur d'une personne n'appartient qu'à cette personne. Un avenir, ça se construit, et ça se vit. Le temps avance, et il est impossible de reculer. Tu le sais. Alors accepte-le, et dompte-le.
On peut changer, mais celui qu'on était avant est toujours là. Il fait partie de nous. Changer n'est pas une réponse. Evoluer en est une. Du moins je le crois. Tu n'as même pas 20 ans, et déjà la nostalgie de ton âme d'enfant... Mais l'enfant que tu étais est toujours là ! Au fond de ton coeur, il attend que tu vienne le chercher.
J'ai écrit comme j'ai pensé, comme je vis, sans réfléchir, sans me relire. Et j'avance. J'espère ne pas t'avoir dit des choses que je devrais regretter. J'espère que tu trouveras des réponses. J'espère de tout mon coeur que tu accepteras de grandir, parce que le faire seule, c'est douloureux pour moi. Dis, tu m'accompagnerais ?
à un ami trop loin mais quand même présent quand il le faut pour moi. à celui qui s'oublie de l'intérieur, qui tremble devant le miroir. à toi dont j'ai lu les mots il y a si longtemps, à toi que je voudrais sans cesse réconforter, prendre dans mes bras.
Bientôt, on se reverra mon grand. Tu sais déjà quand. -
Les yeux du père
Aujourd'hui c'était... un jour bizarre, parce que l'ambiance dans ma tête était pesante. La légèreté que j'espérais n'était pas là. Il a fait froid toute la journée.
J'attendais quelque chose que je n'ai pas eu.
Nouvelle vue, nouvelles lunettes, évidemment. Sinon je vois rien.
Mon père devait passer les prendre. Il a oublié. En soi, c'est pas grave, je les aurais demain soir. Ouais. Mais je les voulais avant. Caprice d'enfant, je sais. C'est idiot. C'est humain je crois.
J'étais déçue. Par ma journée, par cet oubli, par ma faute.
Je n'ai pas réussi à lui demander pardon de m'être mise dans un état pareil alors que ce ne sont que des lunettes.
Je crois que je ne vais pas beaucoup dormir ce soir.Catégories : Autour de moi -
Vanity
La vanité.
C'est l'orgueil des pauvres et des rêveurs, un peu comme un feu de joie qui brûle, et dont les étincelles allument des petits brasiers tout autour, et dont quelques flammèches s'enfuient, soit pour se perdre et mourir dans la nuit qui s'agite, soit pour aller allumer les feux d'artifice disposés et prêts à partir illuminer le ciel étoilé.
La vanité est un grand mot. C'est le féminin de l'orgueil, mais pas un des pêchés capitaux. C'est un trait de caractère très commun, l'envie de se montrer autrement que ce que l'on est vraiment, juste parce qu'on pense que l'on y a droit.
La vanité, c'est une histoire qui a construit et détruit plus d'empires, de royaumes et de civilisations que la religion.
La vanité, c'est l'Humain.