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La Famille

Aimer quelqu'un parce qu'on le doit. Concrètement, objectivement, lorsque l'on regarde le concept de famille, c'est d'abord ça.
Mais j'ai toujours eu envie, besoin d'un plus. De voir les choses autrement, à ma façon. Je n'aime pas seulement ma famille parce que je la connais depuis toujours et que j'ai appris à me faire à la personnalité de ceux qui la composent, mais aussi parce que ce sont des gens biens, des personnes que j'aurais aimé rencontrer et apprendre à connaître, si elles n'avaient pas été ma famille. Et de la même façon, j'ai rencontré des gens dont j'aurais aimé qu'ils soient de ma famille, car ainsi je les aurais connu depuis plus longtemps.
Finalement, chaque fois que j'ai posé la question de ce "devoir" familial, on m'a répondu ne même pas y avoir pensé. Qu'il y avait des évidences comme ça, et que c'était même idiot de se poser la question.

Mais je n'ai jamais pu me faire aux évidences. Ma curiosité de l'humanité me fait réfléchir à des incongruités qui ne frappent personne, parce que ce sont des évidences.

Et puis quand on regarde plus attentivement, il y a de quoi se poser encore plus de questions ! Il y a bien des gens qui ne supportent pas leur famille, ou qui en sont détestés et rejetés, mais qui gardent une affection certaine pour elle, malgré tout, et ils ne peuvent même pas expliquer pourquoi, c'est comme une évidence. C'est un peu contradictoire : on ne peut pas aimer tout le monde, mais "la famille, c'est sacré". 

Tout compte fait, c'est un peu chacun pour soi. Nous avons tous une conception différente de la famille et des liens qui nous y rattachent. La mienne est incongrue, même si elle n'est pas une évidence pour tout le monde et puis après tout, elle ne fait pas de mal.
L'essentiel est que pour moi, cet amour n'est pas un devoir, c'est un sentiment que j'ai la chance de vivre, pas l'obligation. Pour les évidences, quelles qu'elles soient, on verra plus tard.

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