C'est oppressant.
C'est frustrant.
C'est vivant.
On ne peut que supporter, espérer que ça finira vite, qu'on gagnera notre liberté sans trop souffrir.
Mais c'est une chose immuable.
Tel le poing qui s'amuse à frapper plus fort à chaque fois, la douleur s'avance, s'installe, ancre ses doigts glacés au plus profond, et se met à hurler.
Il n'y a rien à changer, à inventer, à créer.
Le flot emporte tout, détruit tout, remodèle tout et laisse le froid derrière lui, sans lumière dans les ténèbres.
Quand le silence ne peut que résonner, c'est que l'envie s'en est allée.